vendredi 2 avril 2010

Ivre de Tao (2)



Ignorez-vous, amis,
que le fleuve Jaune qui descend des hauteurs célestes
coule jusqu'à la mer sans jamais revenir?

Ignorez-vous amis,
que nos parents contemplent tristement leurs cheveux dans le miroir
Soie noire au matin, blancs comme neige au soir?

Ce que je désire ici-bas, c'est épuiser toutes les joies
Je ne m'attarde jamais au clair de lune, une coupe vide à la main…

(Li Po, VIIIe siècle)

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